Pastels à l’écu Sennelier

Habituée à la marque Jaxell aux craies extrêmement friables, je me faisais une piètre idée du travail au pastel, que je trouvais peu précis. C’était avant que je découvre les pastels à l’écu Sennelier. Quelle différence ! Le bâton est tellement onctueux qu’il accroche instantanément la matière même sur les surfaces les plus lisses, en un trait net, intense et presque sans résidus poudreux. Fini l’effet craie hachuré et hasardeux ! La texture des pastels à l’écu procure un plaisir délicieux au contact du papier, ils deviennent le prolongement naturel de votre main. En les associant au Pastel Card comme support de travail, vous obtiendrez le meilleur matériel dont un pastelliste puisse rêver.

Un peu d’histoire :

extrait du site de la maison Sennelier

Il faudra plus de 3 années (1904 à 1907) pour formuler la gamme des pastels tendres surfins “à l’écu” Sennelier et donner naissance à l’une des plus longues gammes chromatiques de pastels. Au fil du siècle cette palette de tons connaîtra des évolutions mais le cœur de sa conception demeurera inchangé.

Un pastel tendre surfin Sennelier est un pigment pur de qualité très finement broyé avec un liant (pour les têtes de tons). L’onctuosité et le velouté des pastels tendres “à l’écu” résultent du plus juste équilibre entre le liant et le pigment. Pour les nuances dégradées, il est ajouté une charge minérale qui va croissante et qui tend vers le blanc coloré. La luminosité exceptionnelle vient de la nature du pigment et de la charge naturelle que Sennelier a découverte en 1905 et qui est toujours utilisée.

Le procédé de fabrication du pastel cylindrique Sennelier ne comprime pas la pâte et le pastel séche naturellement à l’air libre.

La pérennité d’une oeuvre est assurée par la qualité du pastel mais aussi par la qualité du support.

Lors du travail si l’on superpose beaucoup, il est préférable de fixer entre les couches. Mais attention il faut fixer très légèrement la couche finale si l’on veut préserver la vibration originelle des tons.