Aujourd’hui, Elisa vous parle des bruns

Voici un mini exposé sur les différents bruns. Il en existe plusieurs et ont tous leurs petites spécificités et particularités. Quand on recherche à peindre le fond d’une nature morte en clair obscur, que l’on veuille obscurcir une couleur, peindre des ombres, foncé une couleur chair, etc., il est bon de s’y retrouver dans tous ces bruns. Voyons les plus communs.

La terre d’ombre naturelle : c’est un « faux brun ». Attention, au sortir du tube il parait foncé. C’est une sorte de gris jaunâtre. A utiliser pour salir, patiner, ternir, mais pas pour rechercher des valeurs sombres. Il n’est pas couvrant.

La terre d’ombre brûlée : c’est un très beau brun, à tendance rouge. Il est très chaud. Il convient pour tout. Et s’il n’est encore pas assez foncé, une goutte de noir et hop le tour est joué. Il est bien couvrant.

La terre de sienne brûlée : C’est la petite cousine de l’ombre brûlée. En plus claire et beaucoup plus rouge. Elle est utile pour les carnations. Additionnée de noir elle peut remplacer la terre d’ombre brûlée.

La terre de Cassel : c’est un brun très très sombre, proche du noir, mais en plus chaud. Cette couleur est couvrante.

Le brun van Dyck : c’est un brun proche de la terre d’ombre brûlée. Cela dit il existe tellement de différence entre les marques pour cette couleur qu’il est difficile d’en déterminer précisément son caractère.

Petit rappel : On n’obtient pas de brun en ajoutant une toute petite pointe de blanc dans du noir. Évident pour certain mais cela reste une erreur fréquente.

Quand à obtenir un joli brun par mélange des couleurs primaires, cela reste presque mission impossible sans la juste mesure et maîtrise des couleurs.

Lefranc & Bourgeois propose de somptueux bruns que vous pouvez découvrir ici : Huile extra-fine

Rembrandt décline aussi sa gamme somptueuse : Gamme Rembrandt

Côté acrylique, je vous recommande : La gamme Winsor & Newton et la gamme Liquitex

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