Bien choisir ses rouges en peinture d’Art

Bien choir ses couleurs pour opérer de beaux mélanges ne relève pas de l’approximatif. Obtenir des couleurs réussies par mélange demande une certaine expérience et de bonne notion. Parmi tant d’autres, il y celle de déjà à la base, sélectionner les couleurs adéquates. Pour exemple on sait que l’on obtient du orange par mélange de jaune et de rouge. C’est une évidence !!  Mais bien choisir son jaune et surtout son rouge l’est moins. Il existe plus d’une dizaine de rouge, bien différents les uns des autres. Les différences peuvent parfois sembler subtiles mais elles jouent un rôle important dans la définition futur du mélange. Il faut savoir qu’il existe 3 classes de rouge : ceux à tendance orangée, les neutres et ceux à tendance violacée. La laque carminée pour exemple, associée à du jaune donnera un orange terne et foncé, alors que le vermillon produira un orange flamboyant et lumineux. A l’inverse ce même vermillon avec une pointe de bleu produira une valeur violacée sale. Il est donc important de bien choisir le rouge qui convient pour ses mélanges. De même qu’il faudra bien choisir ses rouges en fonction de ses sujets. Pour peindre un coquelicot, une tomate, nous éviterons les rouges à tendance violacée, qui seront plus adéquates pour peindre des raisins rouges, des orchidées, et autres fleurs violacées.

Le mieux et le plus simple est alors d’utiliser que les rouges neutres, si l’on ne veut pas s’embarrasser de trop de couleur.

Sur cette photo nous avons de gauche à droite :

1-Vermillon, rouge de cadmium clair, rouge de cadmium moyen (rouge à tendance orangée).

2-Rouge primaire, rouge azoïque (rouges neutres)

3-Puis la laque carminée (et tous les carmins) et la laque de garance (rouge à tendances violacée).

 

Pour aller plus loin dans votre choix de peinture pour les beaux-arts :

 

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