Comment bien choisir son châssis

Aujourd’hui, nous vous invitons à suivre un cours de peinture sur le thème du châssis entoilé. En effet, lorsque l’on peint à l’huile et à l’acrylique, on est confronté au problème du choix d’un support.
Alors avec quelle toile allez-vous travailler ? Nous allons examiner les tissus existants et vous expliquer leurs qualités et leurs différences…

Les châssis en polyester (toiles synthétiques) Label Art -CADRAZUR:

Le châssis en polyester a l’avantage de proposer une toile très souple, au tissage très fin. Très lisse, la toile est parfaitement adaptée au travail en trompe-l’œil, et sera particulièrement appréciée des artistes qui aiment réaliser de beaux glacis.

Les toiles châssis en coton Label Art -CADRAZUR :

Cette qualité de toile est excellente : elle ressemble au synthétique mais est beaucoup plus souple. Cette souplesse engendre le seul inconvénient : le châssis en coton a tendance à se détendre. Il suffit alors d’utiliser les clés pour retendre la toile. Le châssis entoilé en coton reste néanmoins un bon support, sur lequel il est intéressant de travailler.

La matière suprême  Label Art -CADRAZUR : le lin

Les châssis en lin sont plus souples que le coton. Les châssis pour peinture en lin conservent leurs tensions plus longtemps. Les toiles en lin sont solides et résistent à l’humidité. Ces toiles ont effectivement l’avantage d’être parmi les moins fragiles. Il existe différents types de lin: lin moyen, lin fin, lin fort… Le type définit le grain de la toile. Chacun préférera un certain grain selon son goût et sa technique. Toutefois, un châssis entoilé en lin épais ou moyen sera apprécié si on travaille au couteau, pour accrocher la matière notamment.

Le lin existe également en lin brut, appelé lin naturel. Ce support est excellent mais il faut tout de même le préparer en passant un apprêt tel que le gesso de Lefranc Bourgeois… Autrement cela devient très périlleux ! 

Les cartons entoilés :

Label Art vous propose également ses cartons entoilés qui consistent en une toile de coton collée sur un carton de fond. Ils sont très bien pour les travaux d’étude. Ce support économique est de plus très agréable. Il convient de privilégier les petits formats, car les grands cartons ont tendance à se gondoler. Pour parer à cela, il peut être possible de coller un tasseau de bois au dos du carton toilé.

Reconnaître la qualité de sa toile de peinture Label Art :

Ce qui définit la qualité d’une toile est sa tension, sa capacité à rester en tension, bien tendue, afin de ne pas gondoler.

« La qualité ne dépend pas seulement de la nature de la toile, mais aussi du cadre du châssis. »
Le châssis doit être fabriqué dans un bois de qualité. Regardez au dos des tableaux pour voir s’il est robuste et de bonne épaisseur afin d’en garantir la stabilité.
Le châssis en bois doit également présenter un biseau afin que le tasseau ne touche pas la toile. En effet, si le châssis touche la toile, il se verra alors lorsque l’artiste peindra. Veillez à ce qu’il y ait bien ce biseau ou alors un rebord, qui élèverait la toile au dessus du châssis.


Les encoches pour mettre les clés sont très importantes également. En effet, elles permettent de régler la tension des toiles. Les clés doivent être bien adaptées au châssis. Cela est rarement le cas lorsque les toiles choisies sont peu chères, et de mauvaise qualité.

Comment tendre une toile sur un châssis ?

Vous devez enfoncer les clés (partie plate contre le châssis) dans les encoches. Ensuite, à l’aide d’un marteau, veillez à bien les enfoncer. Les clés se posent deux par deux. Un fois enfoncées, les clés écartent les tasseaux et tendent le châssis, ce qui crée une meilleure tension sur la toile. Les clés doivent s’installer avant de peindre, ainsi il ne reste qu’à régler la tension une fois l’œuvre achevée.

L’enduction des châssis entoilés

Le dernier point qui garantit la qualité d’une toile est l’enduction. L’enduction est l’apprêt (le gesso) qui est appliqué sur la toile pour lui permettre de recevoir la peinture. Aujourd’hui il n’existe quasiment que des enduits universels, les supports pourront donc servir à travailler les techniques de l’acrylique et de l’huile. Auparavant, des enductions grasses existaient, prévues pour le travail à l’huile, mais aujourd’hui cela est rare et obsolète. En effet, de nos jours les enductions maigres (à l’acrylique) sont tout à fait performantes.

 

« La bonne planéité de la toile dépend aussi de l’enduit. »
Si l’enduit est trop maigre, vous risquez de voir des particules de la toile, qui vont absorber la peinture. Cela rendra votre travail difficile. Ce facteur important détermine également la qualité de la toile. Les toiles de lin brut sont également apprêtées. Cela ne se voit pas, c’est un apprêt invisible, un gesso transparent. Ce type de résine acrylique pure, bien qu’elle soit invisible, rentre dans la gamme des enductions.

Maintenant que vous savez tout, voici un dernier petit conseil : si vous achetez malgré tout une toile dans les magasins discount, avant de travailler, je vous conseille tout de même de mettre du gesso pour parfaire l’apprêt. Pensez tout de même que :

« De la qualité de la toile dépend la qualité de l’œuvre ! »
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