Comment massacrer un pastel en 10 secondes …. et sans tronçonneuse en plus !

Dans la série les mésaventures de Christelle voici la dernière. Ma pauvre amie a tout massacré un joli pastel sec qu’elle avait particulièrement réussi.

Et comble du paradoxe, c’est en voulant le protéger que les dégâts apparurent. Un pastel, c’est fragile. Pour le protéger la meilleure solution est de le mettre sous verre, à l’abri de tout frottement. Christelle, voulant bien faire, a pulvérisé du fixatif sur son œuvre, avant de l’encadrer. Du coup, l’œuvre est maintenant exposée au fond du placard aux rayon peintures ratés.

Le fixatif pour pastel sec fonctionne très bien. Il fixe la poudre et donne un aspect, suivant la dose, légèrement satiné comme un vernis. Mais le fixatif possède le terrible défaut de modifier quelque peu les couleurs d’un pastel. Il va foncer globalement toutes les couleurs, et inversement rendre les blancs et les jaunes transparents.

Imaginez tous vos rehauts de lumière s’estomper sous le fixatif ! Aïe ! C’est ce qui est arrivé à Christelle.

Donc méfiance !

Le mieux est d’utiliser le fixatif en cours de réalisation. Il arrive un moment ou le papier sature. Il est « gorgé » de poudre. Il est alors difficile de rehausser et poser par-dessus d’autres couleurs. A ce niveau d’exécution, on pulvérise un peu de fixatif et notre support peu de nouveau recevoir une grosse charge de pastel. C’est magique !

Une fois l’œuvre terminée, je déconseille donc le fixatif en guise de vernis. Et pour ceux qui préconisent l’option « système D », c’est idem avec la laque ! Un beau cadre sous verre, il n’y a pas mieux !

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