Comment peindre des coquelicots ?

Peindre des coquelicots ne semble pas si difficile de prime abord. Du vert pour les tiges et l’herbe, et du rouge pour les fleurs.

Oui mais quel rouge ?! Du cadmium, foncé, clair, du rouge japonais, du vermillon, du carmin ! Hum hum, ça se complique…

Dans l’exécution d’une œuvre, sur un fond blanc notre rouge aura tendance à paraître rose. Entouré de vert, ce même rouge aura tendance à paraître plus foncé. Entouré de jaune, de brun, de noir, ce sera l’inverse !!

Il faut savoir qu’en peinture, tout est affaire de trucage et d’interprétation.

Si dans la nature les coquelicots sont toujours de la même couleur, en peinture le rouge que l’on utilisera, variera en fonction du sujet.

Si j’utilise pratiquement toujours le même rouge en base, à savoir du cadmium moyen, je le module avec du jaune de cadmium (et même du blanc plus du jaune) pour l’oranger et lui assurer un bel éclat. Je vais même parfois, peindre un fond jaune avant de poser mes rouges, pour éviter cette nuance rose qu’ils prennent par transparence. Pour les foncer légèrement sans les salir, l’ajout de laque carminée fera l’affaire. Avec du violet de cobalt on aura des valeurs rouges foncées froide mais lumineuses, idéales pour les parties ombrées.

Ces petits conseils sont utiles également pour peindre des tomates bien mures, des poivrons, des fraises, en bonbon ou du jardin, le petit poisson rouge gagné à la fête foraine, le nez d’un clown, et tout ce qui est bien évidemment rouge.

Un détail d’un de mes tableaux pour illustration.

Pour peindre des coquelicots utilisez des peinture à forte teneur en pigments, vous en trouverez ici :

Les couleurs par Label Art

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