Imagineriez-vous que l’on peut peindre avec de l’acrylique, comme à l’aquarelle ?
Voici ici une démonstration étape par étape qui vous montre que l’acrylique Liquitex peut-être aquarellée et permet de magnifiques résultats.
Matériel beaux-arts utilisé pour ce cours
Label Art vous propose une sélection de matériel beaux-arts dans le cadre de ce cours de peinture.
> De l’acrylique Liquitex
> Une feuille pour aquarelle Clairefontaine
Un crayon HB Faber-Castell
Etape 1 : Le dessin au crayon HB
Nous allons réaliser cette vue de maisons asiatiques sur pilotis. Nous prenons du papier aquarelle, 300gr, grain fin et nous commençons par notre dessin au crayon HB Faber Castell.
Etape 2 : la mise en couleurs à l’aquarelle
Ensuite, nous posons nos premier lavis. Ici du bleu outremer pour le ciel, les montagnes et le canal. Pour ce faire, nous diluons simplement avec beaucoup d’eau une toute petite noisette de peinture acrylique Liquitex bleu outremer. Très diluée, l’acrylique offre une transparence proche de l’aquarelle. Sur les montagnes, avec un petit mouchoir, nous posons quelques essuyés pour sculpter celles-ci.
Nous mettons en couleur les maisons, les herbes, le personnage et la barque avec des lavis, toujours en acrylique très diluée. Ce sont que des aplats de couleur.
Etape 3 : pose des ombres et création de reflets
Après séchage, avec des lavis de couleur violet, nous posons des ombres sur nos couleurs ocres, brunes et orangées, et avec un lavis vert foncé, et nous posons quelques ombres dans les herbes.
En reprenant les couleurs utilisées pour les maisons, les ombres, les herbes, nous plaçons les reflets dans l’eau. Ainsi utilisée en lavis, notre acrylique Liquitex perd son opacité, devient transparente, et nos couleurs se mélangent par cette superposition de lavis, comme pour l’aquarelle. Le petit avantage est que l’acrylique accroche mieux le support papier Clairefontaine. Elle se fixe et sèche rapidement en formant un film plus résistant à la détrempe. Par conséquent, on peut donc superposer plusieurs couches sans risque de trempage.
Pour finir, nous utilisons un mélange de blanc et d’ocre jaune avec très peu d’eau pour jouer avec l’opacité de l’acrylique en couvrant notre travail et peignons les bambous dans l’eau.
L’illusion de la peinture aquarelle
Il faudra avoir un œil bien aiguisé pour voir que ce n’est pas de l’aquarelle. Évidemment, les spécialistes ne seront pas « trompés ». On obtient une transparence proche de l’aquarelle, mais pas aussi profonde et limpide. Cette technique peut nous rendre bien des services.
Nous imaginons déjà les réactions des lecteurs aquarellistes ! Sacrilège diront certains !
Qu’en pensez-vous ?Nous attendons vos commentaires et réactions avec impatience.
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