Cours pas à pas : fleurs à l’aquarelle

Vous avez apprécié la démo de notre ami Roland Charbonnier sur la fusion des couleurs à l’aquarelle. Il nous montre ici une nouvelle application plus précise encore de cet effet propre à l’aquarelle. C’est de jolies petites fleurs de pommier que Roland a choisi comme modèle pour cet exercice. Voyons !

« Je commence bien évidement par un petit dessin léger au crayon HB, sur un papier 300g fin. La précision du dessin est importante puisque l’objectif de cet exercice est de mettre bien en évidence et relief chaque pétales.»

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je travaille ensuite avec 2 petits gris. Le premier me sert à mouiller le papier, et l’autre à poser la couleur dans l’humide. Dans un premier temps, je mouille la partie à peindre, puis je pose la couleur précisément au cœur de la fleur. Le papier étant mouillé, la couleur se diffuse d’elle-même. Ici j’utilise juste du rouge de cadmium. »

 

 

 

 

 

 

 

 

«  Ensuite, après séchage complet, je fais la manœuvre inverse. Je place un repiquage de rouge plus concentré que je fais fuser en mouillant à côté. Je transporte ainsi très délicatement la couleur en la dégradant. Cela produit une ombre colorée sur les pétales au dessous d’autres pétales. L’effet de relief apparaît. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« On voit, ainsi réalisé, tout le travail de construction pour dissocier les pétales les unes des autres. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je peins le cœur des fleurs en ajoutant à mon rouge une touche de terre de sienne brûlée et d’ocre jaune. Je mets bien moins d’eau à ma couleur pour que celle-ci soit forte et concentrée. »

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je place ensuite un fond teinté de vert, mélange de vert de vessie, terre verte, ocre jaune, jaune de cadmium. Pour ce fond je varie l’intensité du vert pour l’animer. Je place un premier jus, et toujours dans l’humide, j’ajoute de la couleur. Petite subtilité : A l’aide d’un pinceau synthétique pointue, avant séchage, j’enlève du jus pour former des tiges. Celui-ci « pompe » la couleur pour faire apparaître le blanc du papier. Mais il faut répéter le mouvement pour ce faire et agir vite. Je souligne dans la foulée d’une ombre légère quelques tiges. »

 

 

 

 

 

 

 

« Il reste plus qu’à représenter les petits pistils. J’ai utilisé à cet effet de la gouache blanche, teintée d’ocre jaune, pour pouvoir couvrir sur l’aquarelle. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voila une méthode toute simple qui ravira les débutants. J’aimais tout autant sa petite aquarelle avant qu’il fasse le fond vert. Elle ressemblait à une estampe chinoise. Je lui ai dit et m’a répondu oui en rigolant.

Il m’a aussi invité à vous communiquer son site web pour découvrir tout son travail :

www.rolandcharbonnier.fr

Merci chère ami.

 

Matériel :

 

 

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