Et la lumière fut …

Le soleil est source de vie. Sans sa chaleur, sa lumière, il n’y a qu’obscurité et mort. Un tableau, sans une belle lumière n’a pas de vie, ni d’éclat. Mais pour que celle-ci mette en valeur notre sujet, il faut bien la placer. Cela veut dire en premier lieu, définir une et seule source de lumière.

Comment faire si on travaille sur le vif en extérieur, en atelier, ou d’après photo. En atelier, on est souvent trompé par de multiples sources de lumière. Il y en aura autant qu’il y a de fenêtre, de spot, d’applique etc. dans la pièce. D’après photo en intérieur, c’est pareil, ou alors nous avons un sujet éclairé avec une lumière frontale due au flash. Celui ci a la particularité d’écraser les volumes. En extérieur, le soleil tourne et des nuages passent, donc la lumière change.

On l’aura compris, toutes ces sources de lumière naturelle et présente ne sont pas celle à suivre pour exécuter notre tableau. Petite gymnastique de l’esprit, il faut alors imaginer une source de lumière, avec l’incidence idéale pour valoriser nos sujets. La lumière que l’on peint n’est pas celle que l’on voit. Ou alors c’est que l’on a judicieusement organisé son atelier, pris de belles photos sans ce flash intégré à l’appareil, et en extérieur, fixer un moment précis de la journée comme référence.

Car l’idéal est de placer la lumière ainsi : derrière nous, décalé vers la droite ou la gauche au choix, et en hauteur.

Il ne faut pas qu’elle soit latérale, ni trop basse, ni frontale.

Rappelez-vous, la peinture n’est qu’une interprétation du réel.

Pour mieux comprendre cette règle, observez les tableaux de maître et chercher d’où vient la lumière, comme sur cette étude.

Etude

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