Et vous ? Quel paysage choisissez-vous ?

Vive le printemps ! Rien de tel que de passer une journée sous le soleil pour illuminer son esprit et son humeur. Et oui les beaux jours sont là ! C’est le moment de sortir de son atelier pour s’exercer à la peinture sur le motif. Pas de précipitation ! Une telle sortie s’organise. Il faut bien s’équiper et écouter mes précieux conseils.

– Choisir le bon site :

C’est un endroit ou vous ne serez pas déranger, ni par le bruit, ni par les curieux. A l’ombre car une exposition directe sur la toile fausse la perception des couleurs ; et puis vous risqueriez une insolation !

– Choisir son sujet :

Là c’est affaire d’appréciations. Cela dit attention à la lumière. Elle changera en cours de journée. Veillez à ne pas avoir le soleil en face. Et fixez une heure précise pour placer vos ombres. Attention aux insectes aussi. J’ai déjà été perturbé par des moucherons et autres volants qui se collaient à ma toile.

– Bien s’équiper :

Un chevalet. Un fauteuil pliant. Un chapeau. Sa glacière avec tout ce qu’il faut pour se désaltérer et se restaurer. Un appareil photo pour prendre son sujet et éventuellement le poursuivre en atelier. Et bien sur, tout son matériel de peinture.

– Bien choisir sa technique :

Peindre à l’huile en extérieur est assez contraignant car c’est la technique qui nécessite le plus de matériel. A l’acrylique, c’est idem avec l’avantage de ne pas avoir besoin de solvant, et votre peinture séchera super vite. C’est un atout pour certain. L’aquarelle est super pratique. Pas de chevalet, le matériel est réduit à quelques pinceaux et une bouteille d’eau. C’est l’outil idéal pour les carnets de voyage d’ailleurs. Le pastel, sec ou gras, s’adapte aussi bien que l’aquarelle à cet exercice.

Munis de ces judicieux conseils, lancez-vous maintenant !

J’attends avec impatience de voir vos réalisations sur le motif. Et pendant ce temps, je vais faire un petit brin de bronzette. Habitante du Var … c’est sans doute auprès de la mer que je me poserai !

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