Aujourd’hui, Label Art vous emmène dans les coulisses de son atelier.
Notre usine provençale, située à Six-Fours-Les-Plages, fabrique des cadres d’art et des sous-verre. Les sous-verre servent à protéger des dessins, des aquarelles, des lithographies, du fusain ou des photographies. Le cadre est collé au châssis. La fabrication de sous-verre, comme tout encadrement, demande de la précision, de la minutie et un réel savoir-faire.
Sylvain, responsable de l’atelier Label Art, nous explique cette noble étape de fabrication :
La conception de sous-verre d’art commence par l’étape délicate de mesurer votre projet. En prenant ces dimensions, le menuisier se charge de définir l’ouverture qui dévoile l’ouvrage. Il détermine cet espace et veille à ne pas trop occulter les bords de l’ouvrage. Aussi, si ce dernier est signé, il est important que celle-ci reste visible. Pour cette raison, il peut vous être conseillé de laisser une marge suffisante autour du projet que vous nous confiez, faisant apparaître le papier nu.
Le menuisier estime ensuite la taille totale des cartons à découper. Ces cartons, au nombre de deux, serviront en tant que carton de fond pour l’un, et en tant que biseau pour le second. Leur taille correspond donc à celle de l’œuvre, à laquelle est ajoutée la largeur du passe-partout. Afin que le passe-partout ait un réel bénéfice, il est généralement conseillé de le réaliser en prenant en compte une mesure de 6 cm de large.
Une fois la découpe de ces deux cartons terminée, le menuisier peut fixer la boucle derrière le carton de fond. Celle-ci doit être centrée pour veiller à l’horizontalité du cadre une fois posé au mur.
Enfin, le menuisier peut découper le passe-partout du sous-verre. Ce carton, bien plus fin, est le seul qui sera visible une fois la fabrication terminée. Le passe-partout permet d’apporter de la couleur, de la texture, de finaliser le biseau et d’ajouter de la profondeur à votre œuvre d’art. La dernière découpe manuelle est celle du verre. Chez Label Art, le verre est traité pour protéger l’œuvre des UV, garantissant ainsi sa conservation.
Une fois la découpe de ces deux cartons terminée, le menuisier peut fixer la boucle derrière le carton de fond. Celle-ci doit être centrée pour veiller à l’horizontalité du cadre une fois posé au mur. La profondeur à votre œuvre d’art. La dernière découpe manuelle est celle du verre. Chez Label Art, le verre est traité pour protéger l’œuvre des UV, garantissant ainsi sa conservation.
La fabrication des sous-verre se poursuit alors sur une grande machine. Celle-ci permet d’enregistrer la dimension de l’ouverture de la fenêtre qui laisse entrevoir l’œuvre.
La machine fonctionne en « deux couches » : chaque dimension est découpée deux fois. Une première fois pour le biseau, une seconde pour le passe-partout. La lame de notre machine, adaptée selon l’épaisseur du carton, permet d’obtenir des coupes très propres, nettes et précises. Cette machine permet de réaliser tout type de biseau : ouverture en rectangle, avec des arabesques, des petits carrés… et même des lettres !
Après la découpe de la fenêtre intérieure, notre artisan peint le biseau à la main. Un travail délicat, précis, qui nécessite de la précision. Pour que le rendu soit parfait, il faut veiller à dégager les angles et contrôler l’uniformité de la peinture.
Vient alors l’étape de la découpe de la baguette. Celle-ci est identique qu’il s’agisse d’une baguette d’encadrement ou de sous-verre. Les mesures sont reportées sur une règle, contre laquelle la perche est maintenue, comme pour la fabrication d’un cadre.
Les quatre montants sont ensuite assemblés grâce à la machine pneumatique et aux agrafes qu’elle propulse.
Le passe-partout est ensuite collé sur le biseau. L’œuvre peut maintenant être fixée à cet ensemble. Elle est ensuite insérée entre le carton de fond, le biseau, le passe-partout et la vitre. Pour garantir le résultat final, la vitre est nettoyée intérieurement, extérieurement, et les éventuelles poussières sont retirées grâce à un système de soufflerie.
Les cartons, l’œuvre, la vitre et la baguette sont alors assemblés. La baguette est fixée grâce à des agrafes. Un scotch en papier kraft vient parfaire le sous-verre. Son intérêt est triple : il camoufle les agrafes, termine le sous-verre et empêche la poussière ou des insectes de s’insérer. Avec un collage sous l’effet de l’humidité, ce scotch épouse parfaitement les formes de la baguette et du carton.
Sylvain achève son travail minutieux sur les sous-verre d’art. Merci pour cette visite très enrichissante !
N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous souhaitez réagir ou poser une question à Sylvain.
A bientôt