L’encre de Chine

Un dessin à l’encre de Chine, façon estampe chinoise, ce n’est pas très compliqué à réaliser

Ce qui caractérise une estampe, c’est des lignes simples, épurées, qui vont esquisser un dessin relativement naïf  mais très stylisé. Le jeu de couleur est lui aussi réduit à l’essentiel puisqu’on utilise que de l’encre de chine. C’est donc avec juste des lavis de différents gris jusqu’au noir intense que l’on peint. Pour obtenir ces multiples tons de gris il faut jouer sur la quantité d’eau associée à l’encre. Beaucoup d’eau et peu d’encre donne un lavis gris clair et inversement.

 

 

L’avantage de l’encre de Chine est qu’elle est transparente en lavis et indélébile.

En superposant  différents tons de gris, donc en superposant des jus de plus en plus concentré, on obtient des gradations d’une grande beauté. Les plus habiles pourront même, en travaillant humide sur humide, créer de beaux fondus. Pour peindre des bambous, sujet classique de l’estampe, jouer avec ces différents gris donne de la profondeur à l’œuvre. On commence par peindre des bambous (tiges et feuilles) avec un lavis clair, puis progressivement on utilise des lavis plus fort pour peindre d’autres bambous en premier plan, jusqu’à peindre avec l’encre de chine pure des bambous bien noirs en tout premier plan. L’effet est sympathique. On suit cette même méthode pour peindre des montagnes aussi.

Côté outil, un petit gris comme à l’aquarelle est adapté et efficace pour ce genre d’exercice.

Mais il faudra bien faire attention à le nettoyer avec précaution sinon il sera bon pour la casse. Le geste compte aussi beaucoup dans ce style graphique. Il demande de la spontanéité et de la précision. Mais sans respecter les codes et règles des maîtres chinois de l’estampe on arrive facilement à de délicats et jolis résultats.

Faut essayer ! L’encre est un outil peu cher et avec un petit flacon, on fait des tonnes de dessin.

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