Méditation : Massenet ou botanique ! A vous de voir …

Quand je suis soucieuse ou stressée, j’ai un « truc » ! Cela pourrait s’apparenter à de la méditation. En fait, c’est de l’observation. Je fais … de l’illustration botanique ! Je vous garantis que cette observation du détail me vide l’esprit et j’en ressors régénérée.

L’illustration botanique est tout à la fois de l’art et de la technique. Elle demande de la concentration, un certain savoir-faire et de la patience !

Concentration

L’observation minutieuse d’une plante est un réel plaisir. La peindre permet d’aller plus loin pour bien montrer ses particularités et son anatomie complète.

Savoir-faire

– Il faut que le dessin soit EXCELLENT ! Pensez que votre fleur (ou votre plante) risque de se flétrir. Prévoyez d’en faire une photo, on ne sait jamais.

– Faites votre croquis au crayon de graphite noir, grandeur nature.

– Décalquez le et reportez le sur votre papier aquarelle (300 grammes)

– Prenez des notes de couleur à la lumière de l’extérieur si possible. C’est nettement mieux. Important ! Dans une peinture botanique, la lumière vient toujours de la gauche.

Patience

En effet, il faut de nombreux lavis pour donner du relief. Pour rendre la transparence et la profondeur des couleurs, il est nécessaire de faire plusieurs passages.

Matériel nécessaire

Pour la couleur, vous pouvez au choix utiliser :

– L’aquarelle

– Les crayons de couleurs (je vous conseille les crayons de couleurs professionnels car ils n’ont rien à voir avec les crayons de couleurs de votre enfance peu chargés en pigments). Ce médium bénéficie d’un riche nuancier qui permet la réalisation aisée des dégradés subtils.

– Les crayons aquarellable

– L’Encre de Chine

Personnellement, j’aime bien les crayons de couleurs. La technique est la même que pour l’aquarelle. Il faut plusieurs couches pour le rendu des couleurs. Je peux aller jusqu’à six couches (même quelquefois dix). A la fin le résultat est superbe : on dirait une peinture à l’huile !

– Papier à partir de 300 grammes et plus. Moi je privilégie le papier satiné qui me permet des aplats doux.

– Les pinceaux pour l’aquarelle doivent être de qualité pour être garants de la réussite de votre œuvre. Je n’insisterai jamais assez sur ce point. Essayez et vous comprendrez !

Illustrateur botaniste le plus célèbre :

Joseph Redouté (1759 – 1840)

Que faire de vos planches botaniques ?

Les encadrer et les garder pour vous. Ou les offrir. Ou les vendre. Vous serez sans doute sidérés de constater qu’il y a un véritable marché pour ces œuvres d’art d’un genre si particulier.

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