Peindre les poils d’animaux

Regardez ces petits poussins comme ils sont mimi.

Ils sont bien dodus, avec un joli duvet qui semble bien doux.

 

C’est un détail d’un tableau de notre ami Roland.

En regardant son tableau je lui ai demandé de me donner quelques conseils sur la manière de rendre cet aspect de duvet, et plus généralement comment interpréter en peinture le pelage d’un animal. Il m’a tout expliqué. Vous voulez savoir ?

OK je vous dis tout.

Donc, m’a-t-il dit, le piège à éviter est de vouloir tout de suite peindre les poils de l’animal. Quel qu’il soit, il faut le peindre comme si les poils n’existaient pas. Comme on le ferait pour une pomme, une pastèque, on travaille la couleur et le modelé comme d’habitude, avec notre jeu de valeurs claires et foncées. C’est seulement après que l’on rend l’illusion du pelage. Pour ce faire, sur la périphérie de l’animal, donc les contours, on réalise un léger fondu avec un « brossage » vers l’extérieur. Ce brossage opéré en emmenant de la peinture au delà du sujet, doit être plus marqué pour un animal à poils longs. Ensuite il nous reste plus qu’à peindre une multitude de poils fins plus ou moins longs à la martre pointue. Ces poils seront exécutés avec des valeurs proches du sujet (et suivant que l’on soit dans la partie claire ou sombre du sujet) tout d’abord, puis de plus en plus clair pour bien ressortir. Cette méthode est simple et efficace.

 

Pour les poils d’animaux, rien de mieux que cette gamme de pinceaux chez Label Art : Eventail Raphaël gamme 3695

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