Perspective : Elisa partage son secret

Je ne suis pas une férue de la perspective. J’en connais bien les bases, mais je dois dire que cela me barbe au plus haut point. Alors, je me suis bricolée une méthode personnelle qui marche plutôt bien, ma foi. Je crois le moment venu de vous en parler.

Constitution de mon bloc-note visuel

Tout au long de l’année, je fais beaucoup de photos avec mon appareil numérique. Tout y passe : les fêtes de famille, les fleurs qui éclosent au jardin, mes ballades touristiques, les petits restos entre amis, etc…

Dans mon ordinateur tout est classé par thème.

L’étape créative

Je me sers de ce « bloc-note visuel » pour élaborer mes tableaux. Si une photo réussie me fournit une base de données irremplaçable, il n’est pas question pour moi de la copier servilement.

Je recompose une image pour qu’elle soit ma vision, mon expression. Je pioche ici un paysage, là quelques feuillages ou encore des personnages ou des animaux.

J’aime aussi varier mon angle de prise de vue, par exemple un jour de pluie, je photographie des parapluies vus du dessus. Pour les animaux, j’évite de les représenter bêtement de face.

Comment je maîtrise la perspective…

Je fais tirer les photos qui m’inspirent en diapositives. A l’aide d’un projecteur, je les projette sur ma toile blanche qui fait office d’écran et je mets en place mon sujet à grands coups de fusain. Et quand ça ne me plaît pas, j’efface et je recommence !

L’acrylique me procure une liberté totale

Après la composition un peu rigoureuse de ma toile, je me lance avec délice dans le voyage de la couleur et de la matière qui me passionne. Je suis une spontanée et je n’ai pas la patience nécessaire face au temps de séchage de la peinture à l’huile. C’est pourquoi j’utilise l’acrylique. Avec elle, tout est permis : les empâtements, les glacis. D’un tempérament curieux, je suis fascinée par tous les nouveaux matériaux dus aux progrès de la chimie.

Les gels et les médiums me permettent de modifier la consistance de l’acrylique et son aspect final. De plus tous sont miscibles entre eux.

Une de mes amies m’a confié récemment qu’elle commençait son tableau à l’acrylique et qu’elle le finissait à … l’huile ! Pourquoi pas ?

Comme disait Eugène Delacroix : « Le premier mérite d’un tableau est d’être une fête pour l’œil. »

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