Picasso, le peintre qui fait couler tant d’encres

Picasso. Et voila je vous l’avais dit ! Je vous parlerai de ce peintre, car s’il y en a un qui déclenche toujours des polémiques c’est bien lui ! On aime, on n’aime pas, on comprend ou pas, on crie à la fumisterie, on applaudit le génie, etc. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas indifférent. Essayons tout d’abord de comprendre son œuvre, et plus précisément ses peintures cubistes. Picasso a connu plusieurs étapes de création. Il y a eu avant ses œuvres abstraites, des peintures figuratives, académiques, très expressives de ses états d’âmes, marquées par des dominantes de couleurs (période bleue puis rose). Puis sous l’influence graphique de l’art africain, et porté par l’élan de créativité né de ses rencontres avec d’autres peintres, il crée les demoiselles d’Avignon. La clé de son succès est le souci de créativité.

Picasso innove dans ce sens. La forme, à l’image des masques africains se déchire et se casse pour se reconstruire différemment. Le cubisme est né. Puis, effet boule de neige, c’est la voie vers l’abstraction, autrement dit, l’abandon pur et simple de toutes formes, rigoureuses et réaliste.

La peinture de Picasso marque donc se tournant dans l’histoire de l’art, la route vers l’art abstrait. Il fallait y penser. De nos jours nous sommes habitués à voir l’art, la peinture sous de multiples aspects, des plus « tordus », « farfelus » au plus simple. L’originalité n’a plus le même sens, la créativité non plus. Elles s’expriment timidement sans renouveaux transcendantaux.

Imaginez seulement quelle put être la stupéfaction, l’étonnement, de découvrir la peinture cubiste de Picasso en 1909. Cette démonstration d’inventivité tient du génie.

Pour comparer avec humour, c’est comme si Pink Floyd avait sorti son premier album en 1900.

Une telle créativité engendre le succès, la popularité, et ce qui est intimement lié à l’art, la spéculation. Il aura su garder toute sa vie sa popularité par un renouveau constant et  gonfler sa côte d’année en année.

On peut ne pas apprécier, mais en aucun cas ne pas saluer son œuvre et créativité.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

 

 

Laisser un commentaire