Quand on expose, on s’expose. Il faut s’y préparer !

Christelle, ma pauvre Christelle ! Il n’y pas une semaine sans qu’elle soit contrariée. C’est qu’elle est sensible, fragile et émotive. En somme, que des qualités pour faire une excellente peintre. Et c’est vrai qu’elle peint bien. C’est mon avis mais pas celui de tout le monde. Normal ! Il n’existe pas un seul peintre au monde à faire l’unanimité. Christelle a écouté une personne critiquer son travail avec une certaine virulence. C’est pas cool !

Quand on fait du sport, de la compétition, faut savoir accepter la défaite. Et bien quand on peint, faut savoir accepter la critique. Ou plutôt supporter et relativiser la critique. Dans la critique il y a de tout : Beaucoup de goûts personnels, de la gentillesse, de la politesse, de l’indifférence, de la sensibilité, de l’humeur, de la connaissance, et parfois de la mesquinerie, de la jalousie et de la méchanceté.

Et bien dans tout ça comment discerner une bonne et mauvaise critique. Tout simplement en écoutant sans prendre pour argent comptant les appréciations et trier seulement ce qui est pertinent et intéressant. Se dire que chacun a le droit d’émettre un avis et que chaque avis n’engage que soi. Ça c’est relativiser.

Il y a du bon comme du mauvais dans tout.

Ne vous laissez jamais démolir par la critique. Si vous avez à faire à un grognon, laissez le parler et répondez d’un joli sourire « merci, c’était très intéressant ». Attention à l’inverse ! Trop de compliments peuvent faire gonfler les chevilles.

Quand on expose, on s’expose. Il faut s’y préparer.

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