Recette d’ocre jaune

Les ocres de Roussillon dans le Luberon

Parmi les couleurs que j’affectionne particulièrement et qui composent toujours ma palette, voici l’ocre jaune. Je l’utilise très souvent dans mes mélanges. C’est une couleur polyvalente avec laquelle j’obtiens de magnifiques résultats.

Pure et associée à des bruns, elle peut servir à peindre des tons de terres (des chemins de campagne), de bois.

Avec du blanc on a des tons pailles, beiges, jaunes, clairs ou moyen, très chauds, idéaux pour peindre des maisons, des champs de blé, de maïs, de beaux nuages et une plage.

Avec toujours du blanc pour les valeurs claires (plus une petite pointe de jaune de cadmium), et de la terre de sienne brûlée pour obtenir des valeurs foncées, on a la gradation parfaite pour peindre de l’or (comme sur les décors peints à Versailles).

Associé aux bleus elle donne de beaux verts, moins lumineux que des mélanges avec du jaune, et donc intéressant pour la végétation. L’ocre jaune peut aussi servir à rabattre de verts trop vifs et trop violent, pour leur donner ce côté « terreux », qu’ils soient clairs ou foncés.

Pour les carnations, c’est aussi une couleur indispensable. En mélange avec du blanc, et une pointe de rouge, elle produit un ton chair très joli.

Bref, cette couleur est incontournable, à intégrer au plus vite dans sa mallette de peinture.

Travailler les ocres :

En huile

En acrylique

En pigment

En pastel

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