Réserver les blancs à l’aquarelle : 3 méthodes testées pour vous

Il y a plusieurs manières de préserver les blancs à l’aquarelle. C’est souvent une des grosses difficultés dans l’exercice de cette technique. On imagine bien, en peignant un petit bouquet de muguet, combien il est difficile de conserver le blanc du papier pour rendre au mieux ces petites fleurs blanches. Surtout si l’on travaille le fond et les feuilles avec de grand jus colorés. Idem si l’on peint un beau ciel et que l’on souhaite préserver la voile blanche d’un bateau sur l’océan, l’éclat de lumière sur une cerise, un verre, ou la pureté de mes dents pour rendre au mieux mon sourire « ultrabrite ».

Première solution : le drawing gum. C’est une gomme liquide, appliquée au pinceau. On peint tous les blancs avec, puis une fois sèche, on exécute le tableau. Il suffit alors de frotter avec le doigt afin d’ôter la gomme et le blanc apparaît. C’est magique !

Cette solution à quand même le défaut à mon gout de délimiter avec trop de netteté les blancs.

Deuxième solution : le papier essuie tout. Là il faut être plus habile et rapide. On peint et dans la foulée on essuie avec un petit morceau de papier pour faire ressortir le blanc. Celui ci est moins net et plus fondu. Avec certain papier aquarelle trop absorbant cette technique ne fonctionne pas. Cela dit elle reste ma préférée.

Troisième solution : Il s’agit là plutôt d’une solution de rattrapage, qui consiste à utiliser de la gouache blanche pour peindre cette fois ci les blancs. Ces blancs seront moins lumineux et intenses.

Dans l’exercice d’une peinture on pourra utiliser toutes ces méthodes. L’intérêt étant bien évidement d’obtenir un beau tableau. Et pour ce faire, toutes les techniques sont utiles.

 

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